mardi 17 mai 2016

J'suis pas bien dans ma tête, mamaaaaan ... ♫♫♫

[Pinterest]

Aïe Aïe Aïe ... Mes enfants ! 
Je chemine toujours beaucoup pour le moment.
Je lis, je cherche, je réfléchis. 
Parfois, je tourne en rond.
Parfois, j'aperçois des bribes de solution. 

Mais man Dieu, que c'est difficile !

La restriction cognitive, vous connaissez ?

Moi ça ne fait que deux jours perso.

Je répète souvent aux personnes en attente d'explications sur mon comportement alimentaire que je ne sais pas ce qu'est avoir faim. Je mange principalement parce que j'aime ça, mais aussi par habitude. A part de temps en temps le matin après avoir attendu quelques heures, je ne connais pas la faim. Je n'ai jamais le ventre qui gargouille. Aussi, je suis incapable de dire quand j'ai atteint la satiété. Il n'y a que quand j'ai mal au ventre que je comprends avoir exagéré. 

Je vous ai déjà parlé de l'état de famine dans des articles antérieures. Ou grosso modo, je vous expliquais que quand on habitue son corps à une alimentation (très) basse calories, le métabolisme ralentit et on brûle beaucoup moins d'énergie. Aussi, on habitue notre corps à ingérer moins de calories, et à stocker dès qu'on lui en donne un peu plus qu'à l'habitude ... 


Aujourd'hui, c'est la restriction cognitive que j'aborde avec vous.
What is that ?

" La restriction cognitive se définit comme une intention de contrôler ses apports alimentaires dans le but de maigrir ou de ne pas grossir. Elle suppose donc une double préoccupation, alimentaire et corporelle. Elle se caractérise par un contrôle mental ou cognitif du comportement alimentaire par opposition à un contrôle par les facteurs internes et sensoriels, expression de l'homéostasie énergétique et nutritionnelle."



Il en existe plusieurs degrés. 
Evidemment, j'en suis au plus important !

"Restriction cognitive décompensée : Le mangeur n’exerce plus aucun contrôle mental sur son comportement alimentaire. Les sensations et émotions alimentaires ont complètement disparues. Les émotions induites et extra-alimentaires exercent un contrôle total sur le comportement alimentaire. Je mange sans faim et je ne peux plus rien contrôler."


Voilà Voilà.
Je vous invite à lire cet article, où j'ai puisé toutes ces infos. 
Il est vraiment bien rédigé !

Mon comportement alimentaire & mon métabolisme sont complètement bousillés. 
Je dois apprendre à manger, apprendre à m'écouter.
Mais je peux vous dire qu'attendre d'avoir faim pour manger, c'est rompre toutes nos habitudes. On ne peut pas manger quand on veut ! Si je n'ai pas faim à midi au boulot, je me vois mal attendre la faim et planter tout le monde à 15h .. 
Aussi, ne pas souper est quelque chose de très difficile quand les personnes autour de vous MANGENT ! Je prends ma collation vers 18-19h, et après, plus rien ... Et ça psychologiquement, c'est pas facile.

Je ne me mets pas la pression, je me laisse le droit de vivre des échecs.
Mais ce dégoût de moi-même me pourrit la vie.
Me sentir serrée dans mes vêtements le matin me dégoûte.
Je n'ai plus envie d'acheter de vêtements, plus envie de dévoiler mon corps ... 
Et ça, c'est difficile.

Bien entendu, en plus de ça, les carences graves en fer apportent des sautes d'humeur et un moral assez bas.

Voilà Voilà.

C'est la fête dans ma tête !

jeudi 5 mai 2016

L'intérêt d'une prise de sang




Depuis mon premier rendez-vous avec ma nutrithérapeute, elle me demandait de réaliser une prise de sang. Au 2e rendez-vous, je n’avais pourtant toujours rien fait dans ce sens. Elle me disait qu’on pourrait peut-être expliquer pas mal de choses par une prise de sang. Mais moi, je ne voulais pas y croire. Mon poids était une fatalité et seule ma volonté était en cause.

Puis finalement, j’ai fait cette prise de sang. Elle a révélé des choses plutôt « courantes » chez les jeunes femmes de mon âge, mais ces choses « courantes » étaient à un stade bien trop avancé chez moi …

Depuis des mois, je subis littéralement ma vie ! Que ce soit moralement ou physiquement. Je suis épuisée, je n’ai plus aucun tonus, aucune énergie, aucune envie d’avancer. J’ai froid, je suis fatiguée et surtout, je suis d’une humeur exécrable. Le matin, en m’habillant, au vu de la façon avec laquelle mes vêtements me serrent, je suis dans un état d’énervement profond !
Vous connaissez la pub Douwe Egbert « Vous avez la grognonite ? Buvez un bon café » … Qu’est-ce que ça me parle !

J’assimilais plutôt ça à une sorte de déprime passagère. Et en fait … Que neni ! Ce sont quelques carences importantes qui expliquent mon mal-être physique et psychique.

Mes paramètres « généraux » sont idéaux. J’ai plus de bon cholestérol que de mauvais, j’ai une bonne glycémie à jeun, mes taux de graisses feraient rêver plus d’un diabétique, ainsi que les paramètres liés à l’insuline.
Là où le bât blesse, c’est au niveau du fer et de la vitamine D. Deux carences habituelles, qu’on banalise un peu quand on est une femme belge et réglée. Cependant, dans mon cas, j’en suis arrivée à des stades tellement bas que je vais devoir cravacher pour atteindre le minimum autorisé … et toutes ces carences freinent littéralement ma perte de poids, mais continuent surtout de faire croire à mon métabolisme que je suis en famine.

Ma nutrithérapeute m’a décrit les symptômes liés à ces deux carences, et j’ai cru qu’elle me décrivait ! Cette fatigue et ce manque d’énergie ont donc une raison, ouuuuuuf ! Et surtout, cette non perte de poids malgré tous mes efforts pour atteindre une alimentation saine devraient finir par payer si j’arrive à réguler mon métabolisme.

Bon, je me sous alimente toujours un peu … Mais j’y travaille. J’essaye vraiment de quitter mon obsession des calories. Et si vraiment ma journée s’est avérée être encore très hypocalorique, j’ajoute des noix du brésil ou des noix de pécan à ma collation du soir.

Ma nutrithérapeute m’a dit qu’il était temps que j’accepte qu’il ne s’agissait pas que d’un manque volonté. De la volonté, j’en ai. Mais j’en ai peut-être un peu trop eu, et j’ai oublié de veiller à ma bonne santé … Je dois accepter que ma non perte de poids est liée à des soucis physiologiques et pas à ma volonté. Je dois également me faire un peu plus confiance, et manger un peu plus (de bonnes choses of course).

Vous n’imaginez pas à quel point ce rendez-vous m’a fait du bien. Pour la première fois depuis très longtemps, je me suis sentie comprise et écoutée. Et surtout, j’ai retrouvé de l’espoir. J'espère sincèrement que le traitement de ces deux carences vont me permettre d'aller mieux ... Parce que je suis littéralement sur les rotules !

Prenez soin de vous et de votre santé. Arrêtez de limiter les calories, le sucre ou le gras, et pensez à votre santé ! Vous n'imaginez pas les dégâts que ça peut causer ... et ça, il faut y être confronter pour les comprendre !